
Célébration de l'Engagement du Secteur Judiciaire dans la Lutte contre les Violences Sexuelles et les Grossesses Précoces au Togo
Depuis 2018, l'Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF), avec le soutien du Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) du Canada, met en œuvre un projet de recherche-action visant à lutter contre les grossesses précoces et les violences sexuelles en milieu scolaire et communautaire.
Ce projet a adopté une approche multisectorielle impliquant les secteurs de l'éducation, de la santé, de la justice et de la sécurité. L'objectif est de prévenir et de réprimer les violences sexuelles tout en offrant un accompagnement adapté aux victimes. À ce jour, les efforts conjugués des parties prenantes ont permis une réduction significative de 72 % des cas signalés dans 250 collèges répartis sur 50 communes du Togo. Ces avancées témoignent de l'efficacité de l'engagement collectif dans la protection des jeunes filles contre les violences et les grossesses précoces.
Dans cette dynamique, un atelier de restitution et de partage des résultats du projet s'est tenu le 14 mars 2025 à Atakpamé. Cette rencontre a réuni les procureurs et les officiers de police judiciaire, avec pour objectifs de présenter les avancées du projet, d'identifier les défis persistants et de renforcer la collaboration entre acteurs judiciaires.
Les débats ont mis en exergue l'importance de l'implication du secteur judiciaire dans la lutte contre les violences faites aux adolescentes. Les participants ont échangé sur les obstacles rencontrés dans l'application des lois et ont proposé des stratégies pour améliorer les mécanismes de prévention et de répression.
L'atelier a été marqué par une cérémonie de reconnaissance en hommage aux personnalités judiciaires qui ont joué un rôle crucial dans la lutte contre les violences sexuelles au Togo. Cette célébration a permis de souligner leur dévouement et leur engagement en faveur de la protection des droits des jeunes filles.
Les conclusions de l'atelier réaffirment la nécessité d'un renforcement des synergies entre les acteurs judiciaires, les forces de sécurité, les services de santé et les établissements scolaires. Seule une action concertée et soutenue permettra de mettre fin aux violences sexuelles et aux grossesses précoces, garantissant ainsi un avenir sécurisé pour les jeunes filles togolaises.
L'ATBEF, pour une vie meilleure !